Maja
“Réserver ce spectacle au jeune public serait une erreur. Il parle à tous, fils et filles que nous sommes, des blessures de l’amour familial.”
À propos
EN RAISON DU COVID-19 ET DES ARRÊTÉS PRÉFECTORAUX, CE SPECTACLE EST REPORTÉ À UNE DATE ULTÉRIEURE.
Ravagé par la douleur après la disparition de sa femme, un homme en oublie son fils. Maja survit comme il le peut aux côtés de ce père plein de colère. Un soir glacial, le loup surgit dans la cuisine. Une étrange connivence s’opère entre la bête et l’enfant. Ils s’évaporent ensemble, laissant le père seul à questionner ses souffrances.
Dans cette fable aux accents familiers, la trame du conte traditionnel est montée à l’envers. Voilà le loup, l’ennemi ancestral et symbole de la peur, réhabilité: il devient le symbole d’un travail à accomplir sur soi-même. L’enfant occupe la place du narrateur. Il raconte son père, ce héros meurtri plongé dans une quête initiatique.
“Quelque chose dans la transmission m’embête un peu, a détaillé l’auteure et metteuse en scène Maud Lefebvre dans une interview au Petit Bulletin. On est ultra exigeant avec les enfants, plus qu’avec soi-même. Souvent l’adulte questionne l’enfant: as-tu aimé ce spectacle? Qu’as-tu compris?… Sans y répondre lui-même.” Le spectateur ressort bouleversé par cet équilibre nouveau, porté par trois comédiens et une marionnette dans une atmosphère onirique. Enfants, adultes, courez voir Maja : il n’y a pas d’âge pour un beau conte.